dimanche 9 septembre 2012

Sauzet et la Bataille de Montélimar

Août 44 à Sauzet

  Pendant la semaine du 21 au 28 août 1944, Sauzet, situé dans la zone de combats où s'affrontent la  19e armée allemande et les troupes US (36e, 45e et la 3e Division d’infanterie) et celles des FFI, va être particulièrement  touché au cours de cette bataille dite de Montélimar.
 Ainsi, Sauzet, tenu par les FFI du 4e bataillon AS (notamment des éléments de la 13e, 14e et 17e  compagnie) qui assure la protection de chars américains, va subir, pendant la nuit du 22 au 23 août, une première attaque meurtrière des grenadiers de la 11e Panzer-Division. La 13e compagnie FFI a quatre morts et quatre blessés, la 14e deux morts ; les Américains perdent deux soldats et deux de leurs chars sont détruits au canon à bout portant. Les Allemands ont trois morts dont le commandant du bataillon de chars. De même, on déplore la mort de 5 civils au cours de cette semaine éprouvante et tragique.
 Les Allemands reviendront occupés Sauzet qui subit de violents tirs d’artillerie le 24 et le 25 août. Les fantassins américains, installés sur les hauteurs, au-dessus du ravin de  Fondavin où se sont réfugiés de nombreux villageois, ne vont pas chercher à déloger les Allemands du village. C’est seulement dans la soirée du 27 que les grenadiers du 305e de la 198e division d’infanterie allemande commence à se désengager afin de rejoindre la N7 par l’Homme d’Armes. Ceux du 326e en provenance de La Laupie et de Bonlieu seront faits prisonniers avec leur chef par les soldats de la 3e la division d’infanterie US, dans la combe de Savasse.

La bataille de Montélimar

  Le 15 août 44, le débarquement Alliés en Provence provoque la retraite de la 19e armée allemande du Sud de la France. Elle est talonnée par les troupes US et menacée d'encerclement à Montélimar (d'où la bataille dite de Montélimar). En effet, la TFB (Task Force Butler) qui précède la 36e division d'infanterie US, atteint Marsanne le 21 août et se heurte le lendemain, à Condillac, à un élément d'avant-garde de la 11e Panzer-Division. L'affrontement se généralise dans un vaste "carré de bataille"  dans lequel Sauzet va subir, pendant la nuit du 22 au 23, une première attaque meurtrière de chars allemands (15e régiment  de chars )  et  des grenadiers  (110e Régiment d’infanterie).  + de détails : 21 au 22, 23, 24 août
  Le 25 août, la TFB (Task Force Butler), renforcée par des éléments de la 36e et de la 45e division d'infanterie, parvient à «bloquer» à La Coucourde les colonnes allemandes qui empruntent la N7. Mais le 26, la 11e Panzer-Division va réouvrir le passage, contrôler Livron, menacer les Alliés à Crest et s'imposer notamment à Grâne. Parallèlement, le 326e RI de la 198e Division d'infanterie allemande qui attaque à partir de Montboucher et de la Bâtie-Rolland, va réussir à enfoncer, à Bonlieu, la ligne de défense US. Une nouvelle attaque le 26, avec le 305e RI, à partir de Sauzet et de La Laupie, en direction de Marsanne, ne permet pas cependant aux Allemands de détruire l'artillerie US qui pilonne la N7. + de détails : 25, 26 août

 A partir du 27 août, vient le moment du désengagement des Allemands. Ceux du secteur de Sauzet (le 305e) parviennent, en passant par l'Homme-d'Armes, à remonter sur Livron et à franchir les gués aménagés au confluant du Rhône et de la Drôme. Par contre, ceux du 326e en provenance notamment de La Laupie, et cherchant à rejoindre la N7 entre Savasseet le col du Gentil, seront faits prisonniers avec leur chef par des unités de la 3e division d’infanterie US (7e, 15e, 30e RI). + de détails :  27, 28, 29 et 30 août.


Animations sur fond de carte de la Bataille de Montélimar

 
   Cependant, après cette bataille, au prix d'importantes pertes matérielles et humaines, la 19e Armée allemande a échappé à l'encerclement. Elle le doit notamment à l'efficacité redoutable de la 11e Panzer-Division qui a pu, avec la 198e division d'infanterie, mettre en difficulté la 36e division d'infanterie US. Aussi, côté Alliés, la dispersion des forces et le manque de pugnacité n'ont pu être compensés par la puissance de feu de l'artillerie.

 Notons enfin que l’encerclement de l'armée allemande pouvait se faire aussi dans la Vallée de l’Isère où la rivière est beaucoup  plus profonde et d'un débit  bien plus important que la Drôme.

http://sauzet.portalac.free.fr/file/71e_ann_liberation_de_sauzet/71e_ann_liberation_sauzet.pdf#10
Stèle de la Résistance place de la Libération de Sauzet


Pour en savoir +
document pdf  à télécharger

Autres liens :

 

vendredi 16 mars 2012

Les Protestants et le temple de Sauzet

Pasteurs de Sauzet au XVIe

Les églises Réformée avaient des consistoires, des colloques, des synodes provinciaux et un synode général. Le consistoire se composait du ou des pasteurs d'une église et d'un nombre indéterminé d'anciens ; les colloques, des pasteurs d'un groupe d'églises et d'un ancien, député par chacune d'elles; les synodes provinciaux, de tous les pasteurs du ressort synodal et d'un ou de deux anciens par église ; le synode général enfin, de deux pasteurs ou de deux anciens par synode provincial. La province du Dauphiné formait à elle seule un synode, qui avait le nom de synode de Dauphiné et se subdivisait en huit colloques, portant les noms des contrées auxquelles ils correspondaient géographiquement, sans que toutefois cette correspondance fût entièrement exacte. Le premier synode qui se tint en Dauphiné après l'édit de Nantes assigna aux colloques de la province le rang et les noms qui suivent : Colloques I. du Viennois, II. du Grésivaudan, III. du Valentinois, IV. des Baronnies, V. du Diois, VI. du Gapençais, VIII de l'Embrunais.  
Les pasteurs de Sauzet  (XVIe - XVIIe ) : Thomas 1561 , Julien Picot 1571, Toussaint Pichot 1573 , P. Bachelet 1626.
Interdiction du culte notamment à Sauzet en 1646 Il suffit d'une assemblée tumultueuse dans un temple pour qu'on en ordonne la fermeture et quelquefois la démolition, et c'est ainsi que près de 80 localités dauphinoises se virent privées de l'exercice du culte protestant avant qu'il fût généralement interdit en France. C'est le cas de de Sauzet le 6 mars 1646.
Lorsque l'édit royal d'octobre 1685 qui interdit d'une manière absolue l'exercice de la religion protestante en France, divers arrêts du Conseil du Roi et du Parlement de Grenoble avaient déjà prescrit la démolition de temples dans 76 localités dauphinoises : notamment celui de Sauzet, le 5 octobre 1663. Les catholiques se réfugient  à Sauzet le 12 septembre 1585
Le traité de Nemours du 7 juillet 1585, fut publié à Montélimar le 10 août 1585, d'après les notes du notaire Gayet. Rédigé sous l'influence de la Ligue, il enjoignait aux partisans de la religion réformée de quitter le royaume dans le délai de six mois et à leurs pasteurs dans celui d'un mois ; l'exercice de leur culte était interdit sous peine de mort. Une nouvelle levée de boucliers en fut la conséquence. C'est dans le château de Saint-André, sis près de Bourdeaux, que Lesdiguières organisa une expédition dirigée contre Montélimar (2). La surprise de la ville eut lieu dans la nuit du samedi 24 au dimanche 25 août 1585. Les soldats catholiques et leur chef Pracomtal se virent contraints de se réfugier successivement dans le château de Narbonne et dans l'ancien château du pape. L'attaque commença au nord de la ville. D'après Candy la porte Saint-Martin fut prise la première et c'est par là que les assaillants pénétrèrent dans la cité. Le capitaine Laquoux fut tué par les éclats de la porte Saint-Gaucher. La garnison ne put être secourue par Maugiron (lieutenant général de la province ; elle dut se résigner à capituler le 12 septembre 1585 pour se retirer à Sauzet. Lesdiguières attribua à la ville les biens des catholiques fugitifs; d'énormes rançons furent réclamées aux plus riches, qui n'avaient pas cru devoir s'éloigner. Plusieurs d'entr'eux et notamment Adrien de Basemont, abbé d'Aiguebelle, furent jetés eh prison. Les chefs eux-mêmes donnèrent l'exemple du pillage et les troupes s'y livrèrent sans merci pendant plusieurs jours. Toutes les maisons des catholiques furent dévastées et les archives municipales dispersées. Les malheureux Montiliens durent confier à leurs amis, à la terre ou aux murs leurs bijoux, leur or et leur argent pour les arracher à la rapacité des soldats de Lesdiguières. M. de Coston donne d'intéressants détails à ce sujet. Daulphine Daumas remit le 25 août 1585 à Marguerite Ségur, veuve Pichot, « sa bonne voisine », trente écus d'or, trois anneaux ornés de pierreries, des grains d'or et d'argent. Par suite de la guerre et de la peste, cette dernière ne put restituer les objets qui avaient été déposés entre ses mains et elle en passa reconnaissance à Daulphine Daumas le 25 février 1610 devant Me James, notaire à Montélimar.
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Quelques Repères (cliquez sur les dates) 
1560   Massacre de la Saint-Barthélemy (1572)  Edit de Nantes (1598)   1646   1663   1672 Édit de Fontainebleau : révocation de l' Édit de Nantes (1685)  1720  1820   séparation des Églises et de l'État en 1905  

Notes sur le Temple et Pasteurs (XIXe et XXe siècle) 
On a 167 protestants en 1820 à sauzet. Ce nombre est un des plus important de la Valdaine par rapport à la population totale des communes considérées. 
- Interdiction en 1872 sans succès d'une procession de protestants par le Maire. (cf. archives de la mairie). Reconstruction du temple  probablement en 1872 (avant location de la Maison Armand - cf. archives municipales). 
- Pasteurs : Ollivier juqu'en 1907, puis Sully Brès qui habite alors Micolline (édifiée par lui). Venant de Dordogne où il s'est  marié en 1889 avec Elise Esther Norman, il demeure au service du culte protestant  à Sauzet  probablement  jusqu'en 1921. Il appartient à l'Église réformée évangélique qui aurait disparue en Drôme au profit de la seule Église réformée de France.

R. B.

Les seigneurs et châtelains de Sauzet


Les premiers seigneurs du Valentinois  vers la fin du Xe siècle furent les Geilon (ou Geilin). C’est un membre de cette famille, Lambert, qui fonda en 985 le prieuré de Saint-Marcel, le confia à des religieux bénédictins de Cluny, et leur donna aussi Sauzet en 1037. Les premiers prieurs de Saint-Marcel furent donc aussi les premiers seigneurs connus de Sauzet, sous la dépendance des Comtes du Valentinois. Cette situation se perpétua d’ailleurs pendant toute la période de la féodalité.
Après les Geilon qui ont fait bénéficier de leurs droits, sur Sauzet, les prieurs de Saint-Marcel, Sauzet tomba sous la domination des Adhémar, seigneurs de Grignan, de la Garde et de Montélimar. L’un d’eux Giraudet Adhémar (1), y intervient en 1210. C’est sous leur mouvance que vers 1260, la famille des Artaud seigneurs d’Aix-en-Diois possède la terre de Sauzet. Des actes montrent ces Artaud, transigeant en 1262, avec Hugues et Giraud Adhémar au sujet de leur part de seigneurie, de la mouvance (cf. féodalité) des Adhémar.
Giraud Adhémar, en 1280-1284, vend à l’évêque de Valence, pour 5000 sols viennois, un droit de suzeraineté sur Sauzet, Condillac, Lachamp, Les Tourettes, Divajeu et une partie de Montélimar. Sauzet passe en 1290 sous la haute autorité du pape Boniface VIII ainsi que quelques fiefs voisins. Tandis que la famille des Artaud d’Aix-en-Diois possédait la terre de Sauzet, les Poitiers qui venaient d’acquérir le comté de Marsanne cherchaient à étendre leur domination sur les pays environnants. Le 11 mars 1264, Aimar III de Poitiers en mariant sa fille avec Bertrand de Baux assigna la dot de la future épouse sur le château de Sauzet.
  Les Poitiers au fil des années avaient réussi à devenir les seuls possesseurs de Sauzet et travaillèrent à augmenter le bien-être de leurs vassaux et de leurs sujets. Ceux-ci donnèrent, en 1338, une charte de libertés municipales aux habitants de Sauzet. Son château a été la résidence, en partie, du comte Aymar IV (2) et de Louis II (3) qui fit procéder à sa restauration, et donne la possibilité à Cécile de Beaufort sa première femme et à Guillemette de Gruyères sa seconde femme, de résider au château de Sauzet (4).
C'est en 1419 que la famille de Poitiers transféra au futur Dauphin, devenu Louis XI, fils de Charles VII les comtés du Diois et du Valentinois. Par la suite, Sauzet fut donné en viager aux d'Hostun en 1447 (5), puis vendu sous faculté de rachat aux Galéas de Saint-Séverin en 1521, aux Moreton de Chabrillan en 1537, aux d'Albert en 1573 et aux Armand de Forez en 1591. Puis le 12 juin 1656, le comté fut déclaré comme appartenant à Honoré II Grimadi de Monaco, en vertu des services qu’il venait de rendre à la couronne de France. Les consuls et habitants durent reconnaître au Prince la justice haute, moyenne et basse, ainsi que les droits et devoirs féodaux. Les Grimaldi de Monaco devaient conserver leur autorité jusqu’à la Révolution Française de 1789.
(1) Pour partie, d'après le livre de Jean-Marie Bally, Les villages royaux du Dauphiné. Bibliothèque de Sauzet, 1996 , 170 p, p 33. (Voir aussi sources et notes en bas de page)
(2) On a un codicille de son testament, daté de l'année 1324 et signé à Sauzet, dans lequel il augmente la part d'hérédité de son fils Amédée - In Chevalier, Jules (1845-1922). Mémoires pour servir à l'histoire des comtés de Valentinois et de Diois. Tome Ier, Les anciens comtes de Die et de Valence, les comtes de Valentinois de la maison de Poitiers. 1897, Bibliothèque nationale de France. P. 296
(3)ibid., P. 411 : "Le comte avait alors sa résidence au château de Sauzet." ... "sa dette envers le juif Héliot n'était pas éteinte, car nous voyons, le 9 janvier 1399, sur les ordres formels du comte et de Pierre Chabert, receveur général de ses finances, les habitants de Crest prendre l'engagement de payer, dans l'année, à ce banquier de Valence, une somme de 400 florins d'or qu'ils déclarent devoir à leur seigneur, tant pour sa rançon que pour la dot de sa fille "...
(4 ) ibid., p. 419 - 420 : " Le 14 juin 1404, le comte Louis II, se trouvant au château de Sauzet, devait confier à l'évêque de Valence, son cousin, à qui il associa Pierre de l'Isle et Pierre Chabert, de traiter, en son nom, avec le roi, des conditions de la cession de ses Etats à la couronne. Au nombre des conditions (37 articles) de cette cession, on relève, que si le comte a un fils légitime, il pourra (lui ou les siens) recouvrer ses droits en rendant les 100 000 écus. De même, Cécile de Beaufort, femme du comte, aura après la mort de celui-ci une rente annuelle de 600 florins, avec Grâne ou Sauzet pour résidence, à son choix. Elle jouira, en outre, sa vie durant, des revenus de la terre de Rompon. Le roi se charge aussi de payer à la comtesse major ce qui pourrait lui être dû à raison de son douaire, car elle est à ce sujet en procès avec le comte devant le parlement. Il confirme, en 1417, le douaire assigné à sa femme Guillemette de Gruyères en contrat de mariage, reçu par Bertrand Rabot et Jean Robert, notaire du duc de Savoie, il lui donne, en outre, le château de Grâne pour sa résidence, y compris les revenus du lieu et ceux de Chabrillan ... Si Guillemette préfère habiter Sauzet, elle aura ce dernier château, avec ses revenus et ceux du comte à Montélimar. Elle pourra ainsi choisir l'une ou l'autre de ces résidences, mais cette faveur ne lui est accordée qu'à la condition de ne pas convoler à de secondes noces.
(5) Un acte de Louis II établi à Ensisheim en Allemagne, 3 octobre 1444, signifié par Lettres contenant don, pour une durée de dix ans, du château de Sauzet , en Valentinois, avec pouvoir d'y instituer tels officiers qu'il lui plaira, en faveur d'Antoine d'Hostun écuyer (*), pour le récompenser de ses services et le dédommager des fonctions de bailli des comtes de Valentinois et Diois qu'il voulait exercer. (Enregistrées 11 mars 1446). Antoine d'Hostun, seigneur de la Baume d'Hostun, avait déjà exercé les fonctions de bailli des Baronnies et de châtelain de Mérindol , de Saint-Jean-en-Royans , de Sainte-Euphémie et de Crest. En 1483, Jean d'Anjou fut nommé châtelain de Sauzet, après réduction de la châtellenie sous la main de Charles VIII. In Pilot de Thorey, Emmanuel (1847-1903). Catalogue des actes du dauphin Louis II, devenu le roi de France Louis XI, relatifs à l'administration du Dauphiné. Vol. 1. 1899. V. Truc (Grenoble). BNF p.48 p.501
(*) voir la généalogie de la maison d'Hostun sur Wikipédia
Le Valentinois dépendait de la province du Dauphiné. Le Valentinois fut échangé en 1446 par le duc Amédée VIII de Savoie le Pacifique contre le Faucigny au profit du roi  Charles VII de France.
À la fin du XIe siècle, on voit apparaître la famille d'Adhémar, sans doute originaire du Royans et qui peu à peu assoit son autorité sur la région. Guillaume-Hugues d'Adhémar est le premier seigneur de Montélimar ("seigneur de Monteil"). Il est le frère d'Adhémar de Monteil, évêque du Puy et légat du Pape pour la première croisade. La famille régnera sur la région de Montélimar jusqu'au XIIIe siècle.
Les Adhémar, au XIe siècle vont construire autour de leur fief de nombreux châteaux (Grignan, Châteauneuf-du-Rhône, Rochemaure et La Garde-Adhémar). La seigneurie comptera à son apogée une trentaine de châteaux. (pour la génalogie des Adhémar document format PDF à télécharger)
En 1198 la seigneurie est partagée entre deux frères, Giraud et Lambert d'Adhémar.
Les Poitiers-Valentinois ont dominé le Diois et le Valentinois qui a connu une époque de prospérité, jusqu'en 1348 (année de la peste noire). Avec Aymar VI, la maison des Poitiers atteignit son apogée. Ses différends avec le roi et l'évêque de Valence le conduisent, en 1374, à devenir le vassal du Pape. Son successeur Louis II de Poitiers-Valentinois, toujours avec les mêmes différends auxquels s'ajoute celui avec le seigneur de Saint-Vallier (héritier des comtes) propose, en 1390, ses états au Roi, en gardant, cependant, la jouissance de ceux-ci, jusqu'à son décès en 1419. Les états de Louis II comprenaient vingt-sept villes ou châteaux, onze forteresses et environ deux cents fiefs lui appartenant en propre ou bien tenus par des vassaux.
 Duché de Valentinois
Le Valentinois fut érigé en duché-pairie1498 pour César Borgia par le roi Louis XII de France. Le duché de Valentinois fut donné en 1548 à Diane de Poitiers par le roi Henri II de France et en 1642 au prince de Monaco Honoré II par le roi Louis XIII de France. Les princes de Monaco en portèrent régulièrement le titre jusqu'en 1949, date du décès du prince Louis II de Monaco.

Sources : wikipedia : Ancien régime Chevalier, Jules (1845-1922). Mémoires pour servir à l'histoire des comtés de Valentinois et de Diois. Tome Ier, Les anciens comtes de Die et de Valence, les comtes de Valentinois de la maison de Poitiers. 1897, Bibliothèque nationale de France (BNF). Brun-Durand, Justin. Dictionnaire topographique du département de la Drôme : comprenant les noms de lieux anciens et modernes, 189, P.368. BNF (cliquez) Version vocale
Guy Allard, Hyacinthe Gariel Dictionnaire historique, chronologique, géographique, généalogique, héraldique, juridique, politique et botanographique du Dauphiné Statistique du département de la Drome De Nicolas Delacroix
1835 - Drôme (France) - 696 pages
Notice historique de Sauzet de l'Abbé A. Vincent. Voir aussi le cahier N°3 Histoire et Patrimoine (PDF)
R. B. 

Carte et images de Sauzet en Drôme provençale



Autres liens

(1) Le plug-in Google Earth est nécessaire pour afficher la carte

R.B.